Calor
Un restaurant plutôt bien, avec pleine vue sur l'esplanade qui borde les canaux. La nuit qui tombe...
Malgré ses plaisanteries, j'étais tendue. JE m'étais fâchée après Haakon l'après-midi-même, pour une vétille. Mon esprit était absorbé par l'atmosphère encore tendue au travail. Je n'avais pas eu le temps de préparer à dîner. Juste le temps de me poser cinq minutes et de me dire que je n'avais pas envie de faire l'amour, que je devais un peu mieux contrôler mes accès d'humeur mais que mon Dieu, sometimes Life sucks ! (je pensais surtout à mon boulot).
On est allé dîner au restaurant. Et là , ses plaisanteries. Son auto-dérision. Je riais, nous papotions comme au bon vieux temps. Petit à petit je me sentais me détendre. Et brusquement cette onde de chaleur qui émanait de lui. Ses mains ? sa peau ? je ne sais pas. Il a tendu sa main vers ma gorge et là la chaleur que j'ai ressentie c'était bien de moi qu'elle venait. Le même désir, la même envie, sans la timidité d'autrefois. Il en avait envie lui aussi.
Sol is back.
Bien penser à l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, l'aimer sans retomber amoureuse, zzzzz...